Tout savoir sur les 10 grands principes du commerce équitable
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Tout savoir sur les 10 grands principes du commerce équitable

On entend souvent parler de commerce équitable, qui prend de plus en plus de place dans la société avec l’évolution des mœurs et des prises de conscience. Mais savez-vous vraiment de quoi il retourne ? Ne peut pas se qualifier officiellement de « commerçant équitable » qui veut !

La WTFO (l’organisation mondiale du commerce équitable) a édicté une liste de 10 règles bien spécifiques à respecter pour pouvoir prétendre au statut de commerce équitable. Zoom sur ces grands principes.

Les 10 principes du commerce équitable selon la WTFO

1) Créer des opportunités pour les producteurs économiquement défavorisés

Le commerce équitable doit soutenir les petits producteurs mis à l’écart, qu’il s’agisse d’entreprises familiales indépendantes ou regroupées en associations ou coopératives. Ce principe vise à leur permettre de passer de la pauvreté et l’insécurité financière à l’autosuffisance économique

2) Responsabilité et transparence des producteurs

Il s’agit ici de sensibiliser les producteurs du commerce équitable sur l’importance de leur prise de décision. Ils s’engagent, par ce principe, à être transparents dans leur gestion commerciale, d’impliquer leurs salariés, de partager l’information à tous leurs collaborateurs.

3) Pratiques commerciales loyales

Le commerce équitable s’effectue dans le souci du bien-être social, économique et environnemental des producteurs avec lesquels il s’engage. L’objectif est de ne pas maximiser les profits aux dépens de la qualité de vie des travailleurs, mais au contraire de prendre des engagements pour les payer justement, en respectant leur identité et leurs spécificités.

 Tout savoir sur les 10 grands principes du commerce équitable

4) Paiement d’un juste prix

Un juste prix est un prix qui offre un salaire équitable aux producteurs. Il implique une rémunération socialement acceptable (dans le contexte local), considérée par les producteurs eux-mêmes comme juste, notamment au niveau de l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes. 

5) Absence de travail forcé et de travail des enfants

Le commerce équitable implique qu’il n’y ait pas de travail forcé dans l’effectif des travailleurs concernés. Les consommateurs qui choisissent ces produits de commerce équitable ont ainsi l’assurance qu’aucun travail forcé n’est utilisé dans la production. Les producteurs doivent se conformer à la Convention des Nations Unies concernant les droits de l’enfant, ainsi qu’aux lois nationales sur le travail des enfants.

6) Non-discrimination, équité entre les sexes et autonomisation économique des femmes

En commerce équitable, aucune discrimination n’est tolérée en matière d’embauche ou de rémunération, que ce soit sur des critères raciaux, ethniques, de genre, d’orientation sexuelle, de handicap, d’âge, de soutien politique ou syndical… L’objectif est de promouvoir l’égalité des sexes, et d’assurer aux femmes les mêmes possibilités de développement que les hommes. 

7) Assurer de justes conditions de travail

Le commerce équitable offre à ses travailleurs un cadre de travail sain et sécurisé. Les conditions de travail, dans ce secteur, respectent les lois nationales ainsi que les conventions de l’Organisation Internationale du Travail liées à la santé et la sécurité. Les commerçants équitables doivent connaître les conditions de travail dans lesquelles opèrent leurs employés.

8) Assurer le renforcement des capacités

Par ce nouveau type de commerce, les organisations concernées ont vocation à améliorer les compétences et les capacités des petits producteurs. En développant leurs connaissances en gestion, organisation, et en débloquant l’accès à des marchés aussi bien locaux que internationaux, le commerce équitable vise à l’amélioration continue des producteurs avec qui il collabore.

9) Développer le commerce équitable

Ce principe indique que les organisations de commerce équitable travaillent à étendre autant que possible ce type de consommation plus respectueux des producteurs des pays défavorisés. Elles doivent défendre et faire connaître leurs valeurs, chercher à toujours mieux traiter leurs collaborateurs, et à sensibiliser leurs clients.

10) Respect de l’environnement

Les adhérents du commerce équitable utilisent aussi souvent que possible des matières premières à faible empreinte carbone, avec peu d’impacts sur l’environnement. Ils achètent localement si c’est possible, surveillent leur consommation d’énergie, privilégient les énergies renouvelables et limitent l’usage d’herbicides ou pesticides.

La définition légale du commerce équitable en France

Le commerce équitable n’est pas entré uniquement dans les mœurs, mais aussi dans la loi, afin d’éviter les abus et de poser un cadre commun aux diverses entreprises. Ainsi, en France, c’est la LOI n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire (1) Article 94 qui précise les règles définissant le commerce équitable.

On y retrouve, globalement, les mêmes grands principes que ceux de la WTFO, comme le développement économique et social des travailleurs, un prix rémunérateur qui prend en compte les coûts de production, des impératifs de traçabilité, ou encore l’accent mis sur la promotion de ce type de commerce.

Bhangara : le commerce équitable qui s’assume

Chez Bhangara, il va sans dire que nous cautionnons avec force tous ces principes du commerce équitable.
Notre credo : vous fournir les meilleurs produits au meilleur prix, tout en respectant et aidant les hommes et les femmes qui les fabriquent, ainsi que les ressources naturelles et l’environnement.

Nos sacs à dos, sacs à main et housses d’ordinateur équitables sont fabriqués en toute transparence, car nous sommes des fervents défenseurs de la mode éthique, “Mode éthique et durable” et que nous croyons que vos textiles ne doivent pas être conçus au prix du bien-être de leurs créateurs.